Jeanne Henri-Robert
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Jeanne Anne Henri-Robert |
Nationalité | |
Père | |
Conjoint |
Distinction |
---|
Jeanne Reynaud, née Henri-Robert, le à Paris (Seine) et morte le dans la même commune[1] est une juste française, première épouse du président du Conseil Paul Reynaud.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fille du bâtonnier et académicien Henri-Robert et de Suzanne Henri Level[2]. Elle épouse le 12 février 1912 à Paris 17e Paul Reynaud[2], futur président du Conseil avec qui elle a une fille, Colette Reynaud (1914-2010). Ce couple divorce le 22 décembre 1947[2].
Elle fait la connaissance de la résistante d'origine juive Gisèle Gonse-Boas en 1943. Recherchée, Jeanne Reynaud la prend en charge et la cache à son domicile de la rue du Faubourg-Saint-Honoré, puis la conduit en zone libre, à Sainte-Maxime, en la cachant dans un wagon-lit, mais Gisèle Gonse-Boas tombe gravement malade, et Jeanne Reynaud décide alors de la conduire dans une clinique parisienne pour qu'elle puisse être soignée. Après cela, elle la cache à nouveau chez elle, jusqu’au , où Jeanne Reynaud est arrêtée et incarcérée à Vittel.
Jeanne Reynaud est honorée du titre de Juste parmi les nations le , à titre posthume[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- « Acte de nasissance », sur archives.paris.fr (consulté le ), p. 21
- (en) Jeanne Henri-Robert – son activité à sauver la vie des Juifs pendant l'Holocauste , sur le site Yad Vashem
Sources
[modifier | modifier le code]- Raymond Krakovitch, Paul Reynaud: Dans la tragédie de l'Histoire, 1998
- Thibault Tellier, "Paul Reynaud. Un indépendant en politique", Paris, Fayard,2005 (Grand prix d'histoire de l'Académie française-2006).